Présentation
Présentation
Bienvenue à la station de sauvetage de Gruissan !
Vous souhaitez en connaître plus sur notre station de sauvetage locale ainsi que sur les hommes et les femmes qui la composent, rendez-vous alors sur l’onglet « Présentation ». Vous pouvez également consulter nos actualités en cliquant sur l’onglet dédié et en nous suivant au plus près sur notre page Facebook.
Bonne visite :)
La passe de Gruissan – 01/11/2008 – Crédits photo : Ours Polaire Valloire – JPMLa passe de Gruissan – 01/11/2008 – Crédits photo : Ours Polaire Valloire – JPM
Historique de la station
Gruissan vit depuis toujours (nos archives en témoignent) tournée vers la mer.
À simple titre d’exemple, il suffit de se souvenir :
- que jusqu’au XIVe siècle, Gruissan était une île,
- qu’en 1770, Gruissan possédait 36 tartanes de pêche montées par plus de 160 hommes*,
- que pendant la Révolution, c’est grâce aux marins gruissanais que furent approvisionnés en blé les magasins de la Marine à Toulon*,
- que de nombreux Gruissanais (dont Louis Labatut, notre président) ont navigué sur toutes les mers du globe,
- que la solidarité des gens de mer n’est pas ici une « pagnolade » mais une réalité fondée sur les épisodes douloureux de notre histoire.
* : étude Historique de Gruissan de Jean Pauc
Malgré cela, dans l’esprit du commun des mortels, le sauvetage en mer est de tradition bretonne ou plus largement de régions bordants l’Atlantique et c’est le tourisme qui a nécessité la création de stations SNSM en Méditerranée. Les idées reçues ayant la vie dure, il convient de temps en temps d’apporter quelques éléments historiques pour replacer les choses.
S’il est vrai que les stations bretonnes furent plus nombreuses à la création de la Société centrale de sauvetage des naufragés en 1867, parmi les 4 premières embarcations dédiées à la récupération des hommes et non des bateaux, un canot fut alloué à la ville de Sète, car il ne faut pas oublier qu’en cette seconde moitié du XIXe siècle, ce sont surtout des bateaux de pêche que les sauveteurs allaient secourir.
Dès cette époque, les donateurs affluent, tant privés qu’au nom d’entreprises, avec la prud’homie de Gruissan (l’une des plus anciennes prud’homies de France crée en 1791) et la société des capitaines de Gruissan ; c’est peut-être pour cela qu’en 1881, Port-la-Nouvelle fut dotée d’un canot à moteur accompagné sur Gruissan d’un poste de secours avec des porte-amarres à grand portée. Ce poste était basé au Grau de l’Ayrolle, à la tour de la redoute et le travail était dévolu aux douaniers.
Mais qu’est-ce qu’un poste de porte-amarres ? En fait, depuis la terre ferme, lorsque les bateaux s’échouaient ou se brisaient à l’entrée de l’Ayrolle, se trouvait une sorte de canon qui lançait une amarre que les marins attachaient au bateau en perdition et qui permettait aux naufragés de regagner le rivage. Ce poste était également doté d’un canot à rames pour secourir les rescapés qui avaient des difficultés à rallier le bord.
Ces quelques précisions historiques nous permettent donc de préciser l’ancienneté du sauvetage en Méditerranée.
Ainsi, même si la tradition du sauvetage en mer est plus ancienne à Gruissan, notre station a été officiellement crée en 1964 par des gruissanais professionnels de la mer (pêcheurs, marins). Avant de devenir le 15 octobre 1967 une station de la SNSM, la station de Gruissan faisait partie des Hospitaliers sauveteurs bretons.
Nous sommes fiers de contribuer à maintenir la tradition marine de notre ville sous le pavillon de la SNSM !
Hommes et Femmes de la station
C’est sous la direction de notre président, Didier Bobrie, et de notre patron, Guillaume Benoît, que l’équipage Gruissanais forme un groupe uni et heureux de travailler à et pour le bord.
À bord, parce que c’est notre première mission à la SNSM que d’être prêt à intervenir 24 h / 24 et 365 j / an.
Pour le bord ensuite parce que, afin de pérenniser l’action de nos stations de sauvetage, il nous est nécessaire d’organiser diverses manifestations de soutien à notre cause comme de participer aux manifestations locales.
Même si l’engagement à la SNSM est un engagement bénévole qui demande motivation et disponibilité, nous sommes tous conscients qu’il est pour nous un facteur d’épanouissement personnel et nous sommes fiers de participer à la notoriété de notre association comme à celle de la ville de Gruissan.